Saint Kyriel. Cette ville tranquille. C’est toujours un vrai plaisir d'y allez pour se baigner dans l'étang. Depuis que le peuple croie qu'il est maudit plus personne n'y vas. Et ce à mon grand bonheur. Ici les problèmes de Sun City ne devraient pas m'atteindre, et je peux me ressourcer et prier ma déesse.

Mon père m'avait montrée ce lieu quand j'étais petit, avant de se faire tuer. Ahahah comme il est dur de ne rien faire. Mon cœur me cris d'éradiquer les rebelles qui prétende vouloir détruire le culte mais qui ne se soucie pas des gens autours, et ma raison qui m'ordonne de ne pas le faire car c'est contre les principes de Keythara.

C’est drôle, les gens me demande souvent, parce que je ne suis ni chez les rebelles ni dans le culte et que donc je n'ai pas de but à leurs yeux, si j'ai des remords à tuer. Voir même me demande si je suis en contact avec le vampire. Et plus drôle encore, quand je leur dit que je vénère Keythara il pense que je fais partie d'une sous secte du culte tout ça car elle est l'épouse d'Eagolyth. Ne vous en fait pas madame. Je ferais tout pour que vous soyez libéré de votre frère et que vous puissiez rétablir l'équilibre.

Raaaa je pense trop. Je vais piquer une tête. Comme l'eau est froide, c'est comme si l'engourdissement de la mort me prenais. Je ne vois rien et mes poumons sont opprimés. Aaah l'aire qui me rend ma liberté et ma vie.

Que ... qu'est-ce que ce bruit ? Je suis vulnérable sans mes armes.
 

   QUI EST LA ?

Je l'avais suivie. Cette étrange homme sous sa cape. Caché derrière un mur, un arbre, j'observais. Sa cape le voilait totalement, je ne voyais parfois que ses lèvres, et encore, s'était rare. Mais pourtant, l'on m'avait dis que cet homme serait intéressant.
Finalement, il allait jusqu'à l'étang maudit. Ce drôle de lieu qui, selon la légende populaire, était hanté par le mal. Pourtant, l'eau y était claire et bonne, à première vu en tout cas.
Il se dévêtit, ça ne me gênait pas, j'en avais vu bien d'autre. Et puis, j'étais fasciné de savoir ce qu'il cachait sous cette cape en permanence. Et je ne fut pas dessus, bien au contraire: il était grand, brun, musclé. Bref, pas moche du tout!

Il plongea la tête dans l'eau, et je tentai de m'approcher un peu plus, pour pouvoir mieux observer. Mais soudainement, il revint à la surface, et je dû faire un grand saut pour qu'il ne m'aperçoive pas. Mais le bruit l'avait alerté, il savait que j'étais là....tant pis pour la discrétion. Je sortis à petit pas de l'ombre, ayant revêtit mon air d'égarée. Mes cheveux roux lâché et un peu en bataille, je ne devais avoir l'air que d'une pauvre fille. Mes joues légèrement rougis, je simulais la gêne comme je savais si bien le faire.

-Par-Pardonnez moi je....je ne voulais pas vous déranger....je venais pour me laver....et vous étiez là....je suis vraiment désolée...

Je lui lançais un petit regard coupable, détournant pourtant les yeux quand à sa nudité.

-I-Il faut absolument que je puisse me laver...ça va faire trois jours et...ça devient gênant....au quotidien.
Puis-je...?

Une magnifique femme sortie de derrière les arbres. Une petite rouquine d'environ mon âge. Comment avais je fais pour ne pas la voir arriver. Et elle se prétendait du village. Grave erreur jeune femme. Cet étang n'est approché de personne depuis des années. Et je m’en suis assuré avec des histoires d’eau empoisonnée. Et elle prétendait vouloir se laver, c’est que donc elle ne connaissait pas toutes les histoires sur cet étang. Cette femme m'avais suivit, mais pourquoi ? Dans qu’elle but ? Et son balbutiement est forcé. Le Culte a le même genre d’approche. Prise de confiance et ensuite il vous brise la nuque, enfin les plus malins. Je ne pus réprimer un sourire en coin.
 
Mais bien sur mademoiselle. Il est normal qu'au bout de trois jours l'on souhaite se laver. La ville est tellement salissante. Je vous admire de tenir si longtemps sans vous laver. Je ne peux passer deux jours sans avoir le réel besoin de me laver. Au mais je m'excuse, je vous dérange. Désirez-vous que je vous laisse seul ?
 
Je fis mine de sortir. La réponse à cette question m’indiquera beaucoup sur ses intentions. Après il faudra déterminer si elle est hostile ou amicale. Je n’ai pas envie de souillé cet étang de sang.
 
 
Je ne me souviens pas de votre visage. Etes-vous nouvelle ?

Il ne semblait pas marcher dans mon petit numéro, son regard restait suspicieux. Je ne laissais bien sûr rien paraître de mes réflexion intérieur, j'étais bien loin d'être une débutante. Cet homme n'était pas bête, ça me plaisait bien, la traque n'en serait que plus "amusante".
Gardant mon pauvre air perdue, je commençais à me tordre les doigts, cherchant mes mots avec gêne et peu de confiance en moi.

-Non non, je ne veux pas vous déranger, vous étiez là av-avant moi. Je vais essayer de trouver ailleurs, je ne vous dérangerais plus....

Je me retournai alors avec une lenteur presque calculé. Je savais au moins une chose sur cet homme: il était curieux. Au mieux, il me retenait, et au pire, je continuerais ma traque un peu plus tard. Peut-être demain.
Il me demanda alors si je venais d'arriver dans le coin, je lui répondis d'un sourire gênée.

-Je ne suis là que depuis une petite semaine...je viens d'un petit village assez loin d'ici...je cherche quelqu'un, mais je suis sans aucune nouvelle....
Et vous, vous êtes ici depuis longtemps? Peut-être que vous le connaissez! 

Mon visage s'illumina, presque ravie. Au fond, je n'allais pas mentir, mais s'était une moitié de vérité, se serait surement plus facilement plausible pour cet homme suspicieux.

Rien n’allait. Elle était douée mais je connaissais ce genre de méthode d’approche. Elle cherche quelqu'un. Elle me demande si je le connais alors qu'elle ne sait même pas si je suis de la ville. Elle se prétend de la ville mais ne connais pas la légende la plus commune à 2km à la ronde, car c'est la première chose qu'on dit aux arrivants. Et n'importe qu'elle personne aurais tourné les talons en me voyant dans l'eau avec mon œil violet. En bref elle savait qui j'étais. Mais que me voulais-t-elle ? Me tuer ? Et si c'était le cas, Black ou Orion ?

- Ma famille vit ici. ça fais 8 ans que je viens ici toute les semaines pour le weekend. Et je connais beaucoup de monde en ville. Qui est votre personne disparut ? Il est possible que je le connaisse.

Je m’approchai de rivage ou elle était, de tel sorte que mon sexe ne sorte pas de l'eau. Ce visage ne me disait rien, et c'était très troublant. Je déteste ne pas connaitre une menace.

Je vis le pommeau d'un poignard. Mes armes étaient loin et l'eau ralentissais mes mouvement. Si on voulait me tuer c'était le moment.

- Vous sentez vous en danger ?

Il n'était pas vraiment rassuré par ma présence, tant mieux. Depuis le début de la semaine que je le traquais, j'avais enfin décider de faire mon approche. Je savais déjà toute les informations qu'il me délivrait, je ne cherchais, de toute façon, qu'un moyen de l'aborder, même de façon un peu suspecte. Après tout, dans son métier, il était normal de ne se fier à personne.

-Je cherche...il a beaucoup de nom en fait, mais on m'a dit qu'on pourrais le trouver dans la région....Milles Yeux....j'ai besoin de son aide et...je ne sais pas comment le contacter. Personne ne sait qui sait ou ne peut me dire où je peux le trouver, alors je commence à penser qu'il n'est finalement qu'une légende urbaine...
Vous non plus, vous ne savez rien j'imagine....

Je baissais les yeux aux sols, contrit et un peu déçue. Même si au fond, je jubilais d'entendre sa réponse. Il avait un lien avec Milles Yeux, je le savais, mais lequel? Voilà tout le plaisir de la traque et de l'observation.
Il remarqua mon couteaux, posé ouvertement à la vue de tous et de toute. Je posais la main dessus, tremblante. Il ne pouvait pas se douter que mes vrai armes se trouvait dans mes manches. Celui-ci ne servait que d'apparat, sans plus. Et puis, s'il croyait que s'était la seule arme que je portais, alors il n'irait pas chercher ailleurs mes lames invisibles.

-Je....je suis obliger de la porter...les rues ne sont pas sûr, et je suis une fille...je penses que vous comprendriez mon besoin d'avoir de quoi me défendre sur moi....
Même si je dois avouer que....

Je retirais ma main, fébrile, de mon paumeau.

-Je déteste les armes, et je ne sais pas m'en servir...c'est plus de la dissuasion qu'autre chose...

Je désignais le tas de vêtement, sur la rive, y volant son colt et ses couteaux.

-Vous non plus, vous n'avez pas l'air de vous sentir en sécurité....

Les Milles Yeux ? Hmmm ? Non mais sérieux, elle le fait exprès de me dire des incohérences plus grosse que les autres ? Jamais une paysanne ne pourrait se payer ses services ! Même pour moi il est cher ! Ou alors elle pense vraiment que ça vas passer avec moi ! Mais dans ce cas elle s’est mal renseignée.

- Je sais qu'il est sensé trainé aux alentours de Sun City. Mais toutes les personnes qui sont "sensé" l'avoir sollicité raconte qu'il est très cher.

La pauvre chérie ne sait pas se servir de son arme ! Foutaise. On ne montre pas une arme quand on cherche à se défendre. On fait ça quand on veut faire peur. Le pommeau est fin pour une prise en main et semble bien équilibré pour une personne ayant plus d'agilité que de force.

- Oh vous savez, On n’est jamais trop prudent. Il est vrai que les villes ne sont pas sûr. Mais le pire, croyais moi, c'est la nuit sur les petites route de campagne.

Qui est cette maudite femme ? Le Culte a perdu ma trace il y a un mois. Le dernier rebelle qui me suivait est mort il y a deux jours et son dernier rapport remonte à 10 jours. Le Hibou ce fout pas mal de moi. Et la Vampire fais soit même son travail. Les voleurs ne m’approchent jamais. Alors qu ... Le chien des Enfers ? Oh oh ! Mauvais présage. Qui avaient donné à ces gens un contrat sur moi ? Et plus étrange, pourquoi le Hibou ne me l’a pas dit ?

- Tu es qui pour le Chien ? Sa petite nouvelle ? Tu me veux quoi ? Ma mort ?

Keythara, si je dois mourir, je vous implore de me pardonner pour toutes les erreurs que j'ai pu commettre et de m'accorder une mort digne de vous.

Je baissais les yeux, assez confuse. Je savais que les Milles Yeux étaient très chère, mais je ne m'en faisait pas vraiment pour l'argent, étant donné que je payais, la plupart du temps, en nature. Non, pas de fausse idée, payé en nature pour moi signifiait simplement que je n'ouvrais pas ma bourse.

-Je ne m'en sais pas trop pour l'argent...j'ai quelques d'économies...

Et au pire, je n'aurais qu'à faire une petite traque pour me renflouer les poches, ou alors aller ma paye au Pentacle, au choix... Oh, je verrais plus tard.
Lui non plus ne se sentait pas en sécurité, et tu avais bien raison. Si tu savais le nombre de gens qui te recherche et à combien je pourrais vendre ta tête....

-Je vous crois bien sur parole...je n'oserais pas faire le teste, surtout par les temps qui court...

Un éclair passa sur son visage, comme s'il venait de comprendre quelque chose. Il m'adressa un regard étonné, avant de me demander si j'étais une envoyé du Chien? Alors, déjà, c'était Cerbérus, espèce d'abrutie, et deuxième, mon visage prit une mine horrifiée rien qu'à cette idée. Moi? Une sous-fifre? Non mais tu rêves chéri, je SUIS Cerbérus. Mais je n'allais pas lui révéler mon identité, du moins pas tous de suite. J'avais ma mine horrifiée, qui se transforma en une moue énervée.

-Je ne veux la mort de personne voyons! m'emportais-je. Je ne sais même pas de quoi vous parlez. Je ne connais le Chien que de nom, et encore, c'est parce que je cherchais les Milles Yeux! Jamais je ne m'abaisserais à travailler pour.....ça!

J'avais l'air tellement naturelle, à me dénigrée moi-même. Enfin, je n'étais pas non plus la plus réputée du conté....juste venait les Milles Yeux avant moi.

Ce petit jeux commençais à m'exaspérer. Soit elle est sincère, ce que je pense, et elle veut ce Hibou. Soit elle veux ma tete. dans les deux cas il y a de forte chance qu'il y est un combat.

tout en sortant de l'eau, je ne lui lança pas un seul regard, et en me dirigeans vers mes fringue je reflechis. Premièrement on vient de vous accusé de travaillé avec un tarré et de vouloir la mort de quelqu'un, ce qui est faux. On s'offusque ou on rit, on ne s’énerve pas sauf si le personne vous cuissine. Deuxièmement, elle l'a appelé le Chien, TOUT le monde l'appel Cerberus. Donc elle montre qu'elle peux se permettre de le changer de nom. elle est donc importante pour lui. Et dernièrement "ça". Complexe de suppériorité. Donc j'ai devant moi Cerberus.

Je m'abille. je ne l'ai toujours pas regardé ni addréssé la paroles. mes armes à leurs place, je tire ma pipe, y met du tabac et commence à fumer. Alors je me tourne vers elle.

- Tu veux discuter Cerberus ? On le feras si tu m'avous qui tu es. Je déteste discuté avec quelqu'un qui me ment sans cesse. Et ce petit jeux commence à m'exaspérer.

Avec mon aire blasé je tire un carnet de mon manteau et un stylo et commence à écrire. Merde, plus d'encre. Je sort un plus et mon couteau, toujours sans la regarder, et m'entaille la mais et commence à écrire avec mon sang.

Il quitta alors l'eau, un air agacé sur le visage. Il n'aimait pas trop mon petit numéro de fille sage apparemment. Je le suivis du regard, où plus particulièrement ses atouts en me mordant la lèvre. Il se rhabilla avant de sortir une pipe et de commencer à fumer, je lui dit, sur ma petite voix gentille.

-Vous devriez arrêtez de fumer...c'est mauvais pour la santé...

Moi? Je ne fumais jamais, au grand jamais. Je respirais plutôt le tabac des clients qui venait au Pentacle. Il me nomma alors Cerberus, ce qui me fit sourire, alors que je me recoiffais du revers de la main.

-Je ne suis pas Cerberus, je te l'ai pourtant déjà dit....mais si tu veux discuter avec moi tout de même, je ne dirais pas non.
Je suis désolée si je t'exaspère, mais j'aime jouer, souvent d'ailleurs je gagne..

Il commença à écrire sur un bout de papier avec son sang, je me mordais la lèvre une nouvelle fois. Hum...j'avais envie d'aller lui lécher dans la paume ensanglantée....

-Nouveau type d'encre? Je connaissais pas.

Fis-je, ironique.

Je posai un regard sur ma pipe.

- Un mauvais tic de mon père. Elle était à lui. C’est la seule chose matérielle qui me reste de lui.

Co****d de rebelles. C'est tout ce que j'ai pu récupérer dans les ... la poussière de mon "chez moi". Enfin. Il est mort et ça n'a plus d'importance.

Elle commence à me gonfler avec son "jeux"

- Juste une question. Tu le fais exprès de dire des incohérences ? Tu m'as juste dit que tu le connaissais de nom et que tu ne t'abaissais pas à travailler avec lui. J'espère que cette fois tu me sous-estime car si tu oublies si vite tes mensonges, je ne comprends pas que tu sois encore en vie.

Nouvelle encre ? Pourquoi pas.

- On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

Je relève enfin la tête. Un petit regard d'envie traverse ses yeux, et un petit sourire sadique se dessine sur mon visage. Je portai donc ma main à ma bouche et lécha le sang qui y gouttais. Puis je refermai le papier. Pris le couteau que j'avais utilisé pour m'entailler et plantas la feuille avec dans l'arbre le plus proche. Je lui jette un dernier regard, remet ma capuche et commence à partir.

- N'essaye pas de me suivre s'il te plait. Je ne voudrais pas te tuer.

Message du papier "Si tu n'es pas le Chien, transmet lui ça. S’il veut me rencontrer et parler, premièrement on n'envoie pas des sous-fifres, et deuxièmement on joue franc jeux. Quand tu auras accepté ces règle, met ce couteau sur le panneau des annonces de Saint Kyriel et revient trois jours plus tard ici. Si l'une des deux règles n'est pas respecté, c'est la mort.
V Nirko pour le Chien"

Il continua d'écrire, tirant sur sa pipe, alors que je continuait à le détailler, imprimant chacun de ses traits dans ma mémoire. Comme chaque visages que je croissais, j'enfermais celui-ci dans la petite case: cible plutôt intéressante et perspicace. Enfin, je sentais que je risquais de m'amuser avec lui en tout cas.

-Je suis encore en vie parce que je sais comment faire pour. Et si tu en as assez de ce jeux, très bien, je ne jouerais plus. Cerberus est intéresser par ce que tu sais sur le Hiboux, la Chouette, ou encore les Milles Yeux. Il espérait que tu serais coopératif.

Quand il eut fini décrire son message, il le planta dans le tronc d'un arbre, se léchant la paume de la main, ce qui m'arracha un frisson. Je me demandais quel gout pouvait bien avoir son sang...
Mais il s'en allait, remettant son capuchon. Dommage pour toi, dès que je verrais ta silhouette, je saurais de reconnaître, même au milieu de milles gens dans un marché. Je n'allais pas le suivre, j'avais déjà obtenu ce que je voulais...je reportait la traque à plus tard.
Je me saisis du bout de papier, ainsi que du couteau, et disparut dans les ombres. Le lendemain, l'on trouva un poignard enfoncé très profondément dans le tableau des annonces, un message écris au sang dessus.

"Le chien répond à l'appelle de la Balance."