Les journées étaient passé si lentement, le sable du temps c'était bloqué depuis la dernière visite de Nora. Soudainement dès qu'il était parti, ses larmes avaient coulaient sans s’arrêter. La triste vérité c'était maintenant imprimé en elle : la jeune femme ne reverrait jamais son petit cousin. Nora Clindwood ne serait plus, mort ou sous un autre nom. Jamais plus les trois cousins pourraient se retrouver dans St Kyriel, égayant la maison. Dans un certain sens, c'était la période où les soucis du monde n'avait pas encore approché, que le Culte n'avait pas encore frappé. Ils étaient si loin de ce triste endroit qu'était SunCity. Les nouvelles ne leurs disaient rien, Lou se trouvait un copain, Nora faisait une bêtise et moi … Moi je souriais en leur présence. C'était les temps heureux, puis elles s'était retrouvé à deux et le silence a doucement commencé à poser son voile glacé. C'est à ce moment la que la jeune femme a découvert le piano. Ses accords maladroits résonnaient et comblaient un peu le vide de la maison.

La nuit était passé lentement, elle n'avait pas fermé l’œil, contemplant mornement le mur en face d'elle. Lou était passé la voir, mais en voyant que Mary n'allait pas bien, sa grande sœur avait cherché à la réconforter mais ce fut un peu le contraire qui se fit. Elle ne pouvait même pas lui dire ! Lou n'avait même pas le droit de savoir ce qu'était advenu de Nora. Elle ne pouvait pas savoir qu'elles n'avaient plus de cousin. Que celui ci n'existait plus. Puis le silence revint, Lou s'était endormi, le souffle paisible gâché de temps en temps par une grimace, elle rêvait, cauchemardait.

Un tintement, suivi de quatre autres, il était cinq heure quand ses yeux se rouvrirent. Mary avait dormi sans trouver le repos, juste quelques minutes grappillé à Morphée, espérant se trouver elle aussi face à un cauchemars et qu'en se réveillant elle trouverait Nora en bas buvant une boisson chaude, le sourire au lèvre. Cependant son réveil lui rappela la triste vérité, un goût de bile à la bouche. Elle ne supporta pas de rester ainsi comme cela prostré à regarder le vide. Mary fit quelques pas, descendit dans un silence religieux les marches arrivant dehors, elle ne s'était pas changé sa belle robe verte était froissé mais elle s'en fichait. Dehors il n'avait pas un chat, la ville s'était arrêté sombrant dans la nuit alors que venait l'heure la plus sombre de la journée.

Ses talons claquée sur le sol en pierre alors qu'elle se dirigeait vers le Temple légèrement à l’écart de la ville. Le plus beau de tous, sa simple vue suffit à la calmer légèrement. Entrant dans un grincement de porte, l'édifice était évidemment complètement vide. Marchant à pas lent, hésitant, la beauté du lieu la renvoyait à son enfance. La nostalgie l'emplit alors qu'elle s'assit sur un des bancs de l'église devant ses yeux l'orgue du Temple, comme un fruit défendu... Elle finit par s'en approcher, en posa un doigt sur une des touches, appuyant dessus. Un sond grave emplit soudainement l'église et alors que celui se continua, une larme unique s'échappa et un simple nom fut prononcé comme un au revoir.

Nora...

Saleté de bout de femme... J'avais écumé tout Sun City. Impossible de la trouver. Elle avait sûrement du se trouver un moyen de locomotion et partir le plus vite possible. Elle s'était échappé. Je fulminais encore contre Nora quand je quittais les rues de la capitale pour me retrouver dans l'ancienne ville. Ce fut alors que quelque chose capta mon attention. Une sensation de déjà vu. Une atmosphère que je connaissais. Je la sentais dans les environs. Mais ce n'était pas possible. Car j'étais perdu au milieu de nulle part. Il y avait seulement un bordel à côté dont j'avais vaguement entendu parler, et elle ne pouvais pas être là. Ou alors chez mon marchand d'arme, mais ça aurait été trop beau pour être vrai. Toutefois ce détour me permit de récuperer mon katana et mon desert eagle ainsi qu'une cape qui me permettait de cacher mon visage. Car même si personne ne savait qui j'étais, je ne tenais pas à ce que l'on puisse se rememorer mes traits.

Je fis plusieurs villes pour finalement arriver à Saint Kyriel. Une petite ville tranquille. Les rumeurs disaient que c'était le dernier bastion contre le culte. Le seul endroit où il était encore inexistant. J'en doutais, et l'humeur noire dans laquelle me plongeait ces recherches infructueuses ne m'aida pas à trouver un logement. Disons simplement que l'homme qui tenait la seule taverne du village avait eu de la chance de ne pas voir son bras tranché. J'allais donc me tourner vers un dortoir autrement plus spacieux. Un temple qui résidais en dehors de la ville. Ici au moins, on ne viendrais pas troubler mon sommeil. Mais on dirait que le destin a décidément un humour bien à lui. Toutes les icônes du temple ressemblait à la personne que je recherchais. Très drole. Vraiment.

Je m'endormis donc entre deux bancs sous ma forme humaine. Je crois que je glissais dans la nuit car quand je me réveillais, j'étais totalement affaissé par terre. Mais ce fut une note qui me réveilla. Qui m'évoqua tout de suite un moceau en ré mineur... La toccata. De bach. Mais là n'était pas la question. Qui troublais mon sommeil ? C'est à ce moment là que je vis une jeune femme blonde assise devant l'orgue du temple. Et elle prononça un nom. Un nom qui ne m'était pas inconnu. Celui de mon bras droit. Et peu de gens en se bas monde porte ce prénom...

Je décidai donc d'essayer d'en savoir plus sur cette jeune femme qui semblait connaître mon fidèle allié. Je me transformai donc en chat, laissant mes vêtements bien caché derrière les bancs, et m'approchai de la jeune femme. Lorsque je fus à deux mètres d'elle, je pris l'air que les jeunes filles qualifieraient de "Kawaaiiiiii" et miaulais. Je m'approchais d'elle, montai sur ses genoux puis sur l'orgue, jouant la seconde note de la toccata en fugue au passage. Puis je mis à la regarder.

Elle était incontestablement très belle, mais semblait également très triste. Je pris donc l'air du chat qui veut qu'on le câline et qu'on lui raconte ses malheurs. Je miaulais donc et me mis à ronronner sur l'orgue, regardant la jeune femme de mes yeux plissés. Histoire d’accélérer les choses, car la patience n'était pas mon fort, je vins me coller contre elle, redescendant sur ses genoux. Et jouant la troisième note.

Le son se prolongea dans toute l'église, vibrant de puissance et emmenant avec elle une vague d'émotion que beaucoup ne pouvait pas comprendre. C'était son appel à la prière. Le seul qu'elle n'est jamais connu. Le son se prolongea mais elle savait qu'il ne sortirait jamais de ce lieu ; Elle se pensait seule et c'est donc les yeux fermés qu'elle priait en silence . Mary priait pour son cousin, pour qu'il lui revienne un jour malgré ses épreuves. Elle priait pour sa sœur, pour ses élèves, pour sa ville pour ce monde déchiré par le vice et par le Culte. Mais surtout elle priait pour elle, pour pouvoir rester forte devant les autres. Mais à cet instant elle se sentait si faible, si impuissante, comme elle l'avait toujours été...

Mais un contact doux soudainement la tira de sa torpeur, ses yeux papillonnèrent et se rouvrirent lentement. Qui était la ? Mary aurait penser être complètement seul ici, à cette heure la il n'y avait jamais personne ! Et pourtant une seconde note vient troubler la paix de la première, et ses yeux se braquèrent vers la personne qui avait manifesté grâce à l'orgue. Et elle tomba sur …

Un chat ?

Un chat dans le temple de Shalmosis ? Rien qu'a cette pensée elle eut un léger tremblement, elle n'avait jamais apprécié les félidés et n'avait jamais su pourquoi. Mais ce qu'elle savait c'est qu'elle se sentait malade en présence d'eux. Quand la famille était encore au complet, cela lui arriver de trouver des poils de chat partout dans la maison sans qu'elle ne voit que l'ombre d'un.

Celui ci se trouvait sur l'orgue et le regardait bizarrement, comme si il attendait quelques choses d'elle et alors qu'il s'approchait de Mary, celle ci se leva soudainement s'éloignant comme elle le pouvait du félin . Reculant vers le banc où dormait précedement un homme et où se trouvait encore ses vetêments.

Ma tactique ne fonctionnait visiblement pas. Elle reculait vers le fond de l'églises, comme si elle avait peur de moi. Il ne devait y avoir qu'une seule ailurophobe dans tout Aesis et il fallait que je tombe dessus. Je devais changer de stratégie. La jouer ne serait ce qu'un peu plus franc jeu. De plus, elle reculai vers mes vêtements ce qui m'arrangea pour ce plan de dernière minute. Je la fis reculer, jusqu'à ce qu'elle puisse apercevoir mes vêtements et me jetait dessus.

Poussant un miaulement qui était un synonyme clairement de "Ne regarde pas !", je me retransformai en humain et m'habillai rapidement, laissant mon katana bien caché sous les bancs avec mon desert eagle. A priori, je ne risquai rien. Je sortis donc d'entre les bancs, prenant un air géné, et lançait à l'intention de la jeune femme qui semblait plutôt déroutée :

Non, ne fuis pas ! Je ne te veux aucun mal ! Désolé pour cette entrée en matière peu conventionnelle... (je laissais tomber le capuchon de ma cape) D'autant plus que je manque à tout mes devoirs. Je suis désolé. Je m'appelle Laurent et suis un changelin de gouttière si l'on peut dire... Cela fait un moment que j'ai pas eu un peu d'affection et je voulais simplement quelques caresses...

Pensant à des choses qui avaient déjà pu me gêner, je forçais mes joues à rougir. Je fis celui qui voulait se rattraper :

Désolé de t'avoir déranger... Tu semblais vouloir jouer de l'orgue... Peux tu en jouer un peu pour moi ? Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas entendu de musique...

Certes, je m'éloignais du sujet. Plus aucun raport avec un quelqu'oncque Nora. Mais il était vrai que la musique me manquait. J'avais laissé tout mes instruments au QG... Et cette petite blonde avait l'air de bien savoir jouer...

Le chat s'approcha, sa fourrure noire mate captant chaque rayon de soleil dans cet début de journée. Tout le monde l'aurait trouvé magnifique et se serait empressé de venir le câliner et le caresser, mais Mary n'était pas tout le monde et elle avait une peur sacro sainte des chats : leurs compagnies l'avait toujours gênée. Mais c'est surtout le fait qu'elle ne s'attendait pas à en voir débarquer un comme cela. Mais alors qu'elle reculait, elle aperçut des habits cachées sous un des banc et avant même qu'elle puisse seulement y réfléchir le chat sauta dessus. Et la jeune femme n'eut que le temps de détourner le regard quand elle comprit ce qui se passer, sans pour autant n'avoir rien vue... Et c'est le visage légèrement rose que le changelin la trouva. Elle aura pu partir d'ici mais la jeune femme ne se voyait pas partir sans au moins savoir l'identité de l'humain qui était dans le temple de Shalmosis. Sa curiosité naturelle avait depuis bien longtemps dépassé sa jugeote...

- Ah ... je voit ...

Le jeune homme devant elle avait l'air tout aussi gêné qu'elle, et déjà les couleurs rouges réinvestirent son visage alors que Laurent, puisque c'était son nom lui demanda de jouer pour lui. Mary jouait souvent dans le salon de thé de sa soeur mais c'était bien différent de jouer sur un piano pour elle même que sur un orgue à la demande expresse d'un presque inconnue.

Mais Mary ne serait pas Mary si elle ne faisait pas confiance à n'importe qui sans connaître une once d'eux et c'est ainsi qu'elle se dirigea vers l'instrument sans pour autant lancer des regards un peu inquiet vers Laurent. Elle resta silencieuse, soudainement stressé par le regard de celui ci dans son dos et commença à jouer une mélodie simple tirée de son enfance. Quand la dernière note fut joué, elle laissa celle ci s'épandre dans le temple comme à regret laissant échapper cette partie de son enfance.

Il ya une chose qui m'as toujours fasciné. Quelque soit la personne, lorsqu'elle sait jouer de la musique, cette dernière arrive toujours à créer un univers avec ses doigts. Plus ou moins présent. Plus ou moins persistant. Souvent, plus le musicien était bon, plus ce nouveau monde, transmettant les pensées et émotions les plus profondes de l'interprète, était clair. Et cette jeune femme était très très bonne musicienne. Son monde avait envahi littéralement le temple.

Je la voyais, plus jeune, plus petite, s'amuser. Ressentir des choses niaises. De l'espoir, de la croyance, de l'amour... Tout ces sentiments auxquels je n'étais plus habitué. Elle les jouais d'une telle manière que je me demandais si quelque part, ils ne me manquaient pas. Sans eux... Etais je vraiment humain ? J'avais compris au fur et à mesure des années que je n'étais pas fait pour ressentir tout cela. Et les voir prendre forme sous mes yeux, incarné en cet enfant blond, me bouleversa quelque peu. Je crois même que je faillis verser une larme. Ridicule.

Mais petit à petit, je la voyais grandir, cette jeune femme. Les sons devenaient plus lourd, chargés de regrets, comme si son existence avait été bouleversé. Elle perdait des gens qu'elle aimait... Cela la détruisais. Et pourtant, je sentais qu'elles n'étaient pas mortes, toutes ces personnes... Je fus pris cette fois ci de pitié pour cette pauvre femme, et d'agacement, effaçant tous les regrets que j'éprouvais quelque minutes avant. Elle ne connaissait pas la douleur de perdre pour de bon quelqu'un de cher, et croyait vivre tout les malheurs du monde. Elle n'en dormait presque plus la nuit. Si seulement elle savait ce qu'il se passait lorsque quelqu'un pars pour de vrai...

La dernière note retentit dans mon esprit pendant longtemps. C'est fou tout ce que peut apporter une simple note. Car celle ci était pleine de tellement de sentiments qu'elle m'apporta une image très très nette. Celle d'un petit garçon. Au cheveux blancs et au sourire niais. Celui qui s'étala sur mon visage fut sadique. Son Nora était donc le même que le mien... Je voulais savoir ce qui les liais. Et j'allais le savoir. Moi aussi, j'étais bon musicien... Je m'approchais donc du clavier, demandant gentiment la place près du clavier sans un mot, m'efforçant de faire disparaitre le sadisme de ma figure, et je commençais à jouer.

On m'avait toujours dis que m'entendre jouer était une délicieuse torture : j'arrivais à créer un univers parfait. Mais celui-ci était très différend de celui de la jeune femme. Je me souviendrais toujours lorsqu'un de mes hommes, particulièrement mélomane, m'avait confessé avoir ressenti tellement fort ce que je jouais qu'il avait eu l'impression d'être transpercé par une lame d'épée. Non, mon univers n'était pas fait pour les femmes comme elle. Mon univers n'était composé que de souffrance et de mort.

Je repris les trois derniers accords qu'avait fait la jeune femme et commençait à les jouer gentilement, le temps de me chauffer. J'avais plus l'habitude du piano habituellement, mais je savais bien m'adapter. L'orgue me permettrait un meilleur sustain, et la fondation du batiment permettrait un écho maximal. Tout pour recréer un monde à part... Une fois que je sentis mes doigts, je commençai à improviser.

Je partis petit à petit sur une gamme très dissonante, prenant un malin plaisir à déformer les notes que cette fillette utilisait. Je reprenais les bases de son monde pour recréer le mien. Un pastiche. Je repris l'image des jeunes enfants qui jouais et je... les explosai dans une mare de sang. Tranchant tout le monde, je créais un chaos sans nom. Il fallait qu'elle comprenne, je voulais qu'elle aies peur. Peur de ce qui pouvait potentiellement lui arriver. Peur de ce qui pourrait arriver à toute une ville si je n'étais pas satisfait de quoi que ce soit. Peur de moi. Je me sentais pris de la même fièvre que lorsque je tuais, pendant que je jouais. Je voulais qu'elle ressente toute la détresse, toute la peur que j'avais pu ressentir. Qu'elle comprenne tout mon sadisme, toutes mes envies, toutes mes pulsions cachés? Si elle n'obéissait pas, elle serait détruite froidement. Je n'aurais aucune pitié. Je créais cet univers à feu et à sang où l'ordre n'existerais plus. Il n'y aurait que le chaos. Tout les êtres chers serait déjà mort, et cette femme serait seule. Pour longtemps. Et sur les dernières notes, je projetai l'image de mon katana, filant vers sa gorge...

Je ne joua pas le dernier accord. Laissant mon univers s'effacer petit à petit. Laissant le suspense prendre place. Laissant le son résonner dans ce temple... Très lentement, je me relevais, laissant mes mains sur le clavier, tournant toujours le dos à la jeune femme. Je fis très lentement volte face. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire plus que sadique, et mes yeux étaient froids. J'étais prêt à me jeter sur mon katana et à l'abattre sans aucune pitié si elle tentait de s'enfuir. D'une voix très calme, et pourtant fébrile, appelant le sang, je parlai :

Dis moi tout ce que tu sais sur Nora Clindwood...

La scène paraissait presque irréel à ses yeux, comme si un voile avait été posé devant ses yeux, sans la sensation de ses pieds sur la pierre dure du Temple Mary se serait cru rêver. Tout semblait distant, étrange, les bruits paraissaient étrangement doux, effacé. La jeune femme marcha droit devant elle, le bruit de ses mocassins amplifiait par l'écho qui se trouvait dans ce lieu saint. Son regard se tourna vers Laurent, l'étrange changelin dont la présence avait si soudaine, et pourtant la réaction de la jeune femme n'avait pas été naturelle... Elle se trouvait si étrange en ce moment, elle prit une grande inspiration avant de commencer la première note. Et soudainement comme une cloche qui teinte et qui soudainement envoie son chant aux quatre coins de l'espace, l'étrange couche qui l'entourait encore se fissura légèrement. Lentement alors que ses doigts se précipitaient sans hâte face aux claviers, celui ci fondait et Mary, la Mary que tous connaissait renaissait doucement. Ce n'était pas la Mary joyeuse que beaucoup connaissait mais plus … nostalgique. Elle l'était de toute façon depuis le départ de Nora mais cette sensation était encore plus omniprésente du fait que ses mains jouait un air qu'elle avait entendu dans son enfance. C'est formidable ce que l'esprit humain pouvait reproduire, sans vraiment s'en rappeler elle modelait les sons tous simplement. Elle ne se considérait pas comme étant doué mais en tout cas elle l'était suffisamment pour cela.

Mary était entrer dans sa musique, excluant progressivement tout les éléments qui se trouvait à côté d'elle, la présence de l'inconnu à ses côtés s’effaça, puis se fut le tour du Temple pour en subsistait que les touches en face d'elle alors qu'elle fermait naïvement les yeux alors qu'elle continuait son œuvre. Des scènes de son enfance lui passait devant les yeux, c'était une sorte d'adieu qu'elle faisait à son cousin. Un adieu étrange, décalé, empli d'un bonheur perdu … Comme si elle passait un cap les années passèrent et tout commença à se ralentir, le bonheur ressentit était déjà plus solitaire, un livre à la main ou alors la main sur le clavier. Sans s'en rendre compte Mary avait déjà perdu son charme enfantin et ses traits d'adulte apparaissait déjà. Les responsabilités et les émotions aussi. Nora avait déjà disparut, tous ses anciens amies partaient quelques parts, certains avait déjà connu la froide étreintes de la mort, peu mais ce premier face à face avec la mort l'avait un peu perturbé.

Le souffle légèrement plus court comme si elle venait de courir, son doigt se porta sur la dernière touche qu'elle fit résonner bien plus longtemps. Comme un adieu... Au bout de quelques instants, le regard baissé sur ses mains qui était retombé sur ses hanches. De l'humidité sur les prunelles, elle avait complètement oublié ce qu'elle faisait la jusqu'à ce qu'un mouvement du coin de l'oeil lui rappela en un sursaut la présence de Laurent. Celui ci demanda le clavier et Mary se leva prestement du tabouret ne voulant surtout pas gêner. Un frisson lui passa sur la peau alors que celui ci l’effleura en s’asseyant. Elle avait certes une intuition digne d'un poisson rouge cependant quelques choses dans l'expression de Laurent la fit soudainement inquiète.

Sans un mot elle se décala de plusieurs pas, lui laissant l'espace dont il avait sûrement besoin. Elle détailla de dos le jeune homme, des cheveux noirs mi long, une veste de voyage. Rien qui sortait vraiment de l'ordinaire d'un voyageur. Mary se dit qu'au final ce n'était qu'une simple impression, et qu'il ne fallait pas juger selon les apparences... Et celui ci commença à jouer.

Trois notes, exactement celle dont avait usé la jeune femme quelques instants plus tôt, mais quelques choses … Un rien … une chose n'allait pas. Mary n'aurait pas pu dire quoi mais un détail ruinait ou plutôt dégradé la sérénité du lieu. Comme si des émotions qui possédait le jeune homme n'avait rien à faire ici dans ce lieu saint à ses yeux.

La suite des accords confirma sa première impréssion, c'était … Dérangeant. Comme si un autre monde s'ouvrait à elle, rempli de haine … De violence, de mort, d'une souffrance si inexplicable, si incontrôlable. Projetant la peur, toute ses émotions négatives qui était contraire à tous ce qu'elle pensait. Son imagination était complètement rempli d'image incohérente, d'arme et de … meurtre.

La jeune femme déglutit bruyamment, tentant de s'échapper de l'univers du jeune homme, il était dangereux. Mais elle en comprit ce qu'il voulait qu'au moment où celui ci prononça le nom de son cousin, l'air implacable.

Je ne connais personne de ce nom...

Sa peau était devenu blanche, et des goûtes de transpirations coulaient alors que des larmes de pitiés les suivaient. Elle avait pitié de l'homme qui était devant elle, malgré tous les dangers, toute la violence que sa réponse allait provoquer. Elle avait peur aussi, mais pas pour sa vie. Si son cousin était poursuivi par une telle personne elle ferait tout pour le protéger même si ce n'était rien. Ce serait son combat à elle, sa manière de l'aider. Mary resta sur place, luttant contre le désir de partir en courant vers la sortie.

Je l'observais attentivement. Elle tremblait de peur. Pauvre chose. Elle venait de tomber sur quelque chose de trop gros pour elle. De trop puissant. De trop effrayant. Des gouttes d'eau sortaient de tous ses orifices. Elle était apeurée. Déboussolée. Voir quelqu'un dans un si grand état de peur, voir cette personne s'effrayer à chacun de vos mouvements, n'est ce pas là la vraie puissance ? N'est ce pas là la meilleure manière de faire ? Je ne pus réprimer cette fois ci mon sourire sadique.

Ne me mens pas, fillette. Je sais qu'il était là. Je sens son odeur, on ne trahit pas l'odorat des changelins.

Je savais que ce n'était pas vrai. Mais ce n'était pas son cas. Et étant donné l'état dans lequel se trouvait la jeune femme, elle ne pouvait que me croire. Elle était tellement effrayée que si j'avais voulu, j'aurais pu lui faire croire que les enfants naissent dans les choux. Quoiqu'elle semblait tellement sotte qu'elle devait surement déjà le penser.

D'un pas très calme, je m'avançai vers elle et m'arrêtai à à peine quelques mètres d'elle. Je n'avais qu'à me baisser pour prendre mon katana. Et je me savais suffisamment rapide pour l'attraper et la tuer en moins d'une seconde. Mon allonge était assez importante pour pouvoir la décapiter d'un seul coup. Et tant pis pour les relations qu'elle entretenait avec mon bras droit. Je souris d'avantage :

Jeune fille, tu ne sais sûrement pas qui tu as en face de toi. Je ne m'appelle pas Laurent, comme tu as pu t'en douter. Ou surement es tu si idiote que tu ne t'en es pas rendu compte. D'où je viens, l'on m'appelle Black Félin. Evoquer ce simple nom permet de répandre la terreur dans les rues de Sun City. A l'heure actuelle, je peux trouver 10 moyens différends de te tuer sans avoir à bouger un seul de mes pieds. Et il n'y as qu'une seule raison pour laquelle je ne le fais pas encore, petite.

Je m'approchai encore d'un pas, alourdissant ma présence, mon aura, pour la faire suffoquer rien qu'à mon contact. Je l'avais déjà fait. Sur les simples d'esprit, cela marche très bien.

Ne crois pas que je tiens à ta vie. Je n'ai qu'une envie, c'est de tuer. Car j'ai soif vois tu. Soif de sang. Soif de vengeance. Soif de meurtre. Mais avant tout cela, je veux savoir tout ce que tu sais sur Nora Clindwood. Je sais, je sais que tu le connais. Ne le nie pas. Car si tu le nie encore une fois, tu mourriras. Dis moi ce que je veux, et tu auras la vie sauve. Je te donne ma parole. Tu as la parole de Black Félin.

Et mes promesses étaient toujours tenues. Peu importe le prix. J'avais promis à Félina, sur son lit de mort, que je ne reculerais devant rien pour venger sa mort. Elle n'avait pu me répondre, mais j'étais certain au fond de moi même qu'elle m'approuvait. De même manière, je ne tuerais pas cette fille. Mais je frapperais assez fort pour qu'elle ne se souvienne pas de cette rencontre...

Malgré sa terreur évidente, et la sueur qui commençait à couler, la jeune femme restait droite devant lui. Malgré le fait que ses yeux traçaient chaque mouvements de Laurent et que sa peur se révélait à chacun des siens, Mary prenait sur elle pour ne pas fuir cet être brutal. Lui et son sourire sadique … Qui était il, cela elle en avait aucune idée cependant … il voulait du mal à son cousin. C'était tous ce dont elle avait besoin de savoir, elle pauvre créature impuissante.

Elle rendit son regard à l'inconnu pour essayer, vainement, de lui montrer qu'elle n'avait pas peur de lui. Mais Mary détourna très rapidement ses yeux, écrasé sous la pression de celui. La jeune femme resta muette devant la question de celui ci. Il était partit loin d'ici de toute façon, … et elle ne connaissait personne de ce nom.

Sursautant alors que celui ci se rapprochait, comme une mouche qui regardait une araignée avançait sur sa toile, Mary était comme englué sur le sol. Impossible de faire le moindre mouvement, même pas de reculer. Le seul geste de défense qu'elle eut fut de détourner la tête devant lui. Abaissant son regard comme si … Comme si le fait de ne pas le regarder lui ferait oublier sa présence. Mais non … Laurent … Black Félin … Qu'importe qui il était continuait d'avancer racontant sa triste célébrité. Mary n'avait absolument aucune idée que cet personne sauvage et violente était le compagnon de temps de méfait de son cousin oublié. Comment aurait elle réagi ? Sous le coup de la stupeur et de l'incompréhension sans aucun doute.

La pression de celui ci se fit plus lourde, plus oppressante, plus dérangeante. Une envie de vomir la prit alors qu'elle se remémorait les souvenirs qu'elle avait découvert dans sa façon de jouer. Les larmes, la douleur, la terreur, l'incompréhension, toutes ses émotions dérangeantes, déplacé, que Mary ne comprenait pas. Ne pouvait pas comprendre, seulement plaindre.

Elle frissonna alors que celui ci s'avançait encore. Mary avait la certitude qu'il pourrait la tuer d'une pichenette, elle ne serait rien sur son chemin. Juste un élément désagréable, une simple mouche. Elle ferma les yeux et commença à prier à voix haute, la vois hésitante.

S- Shalmosis … mère de la bonté, je t'appelle ce soir …

La jeune femme s’arrêta frissonna et coupa quelques instants alors qu'elle sentait la présence encore plus proche de Laurent, Black Félin.

- Pour … apporter la paix sur mon âme … et conscience. J’attends ta lumière pour me guider. Ta vision pour m'éclairer. Ta pensée pour m'apporter la justice !

Alors qu'elle continuait à dire sa prière, sa voix se fit plus affirmé et sa présence plus assuré, la peur doucement quitta son corps et son âme. Sa sérénité était retrouvée.

Et la voila qui se mettait à prier. A prier avec ferveur. Elle mourrait de peur. Je le sentais. La peur émanait de tous ses pores avec une odeur tellement forte que même un humain l'aurait remarquer. Mon sourire ne fit que s'élargir. C'était ce que je voulais. Elle n'allait pas tarder à se mettre à table. Encore un pas, et ma pression l'écraserait totalement. Mais lorsque je fis ce dernier, je n'eus pas le résultat escompté. Plutôt que de la voir défaillir, elle ne semblait au contraire que plus sereine. J'eus un rictus incontrolable. Un rictus de haine. Cette jeune femme semblait se complaire dans la prière, ce que je ne comprenais pas.

Son visage reprenait des couleurs. Elle reprenait de la force. Comment était ce possible ? Je ne pouvais le concevoir. Quelle était donc ce pouvoir ? Elle aurait du mourir de peur ! Je la vis même sourire. Pris de dégout, je me tournai. Son regard heureux ne m'inspirait rien d'autre que du mépris. Les sentiments de bien être lorsqu'on s'en remettait à une entité superieure était quelque chose que je ne comprenais pas. Je fis donc face à la statue de l'entité de ce temple. Elle ressemblait étrangement à la personne que je poursuivais. Drôle de sens de l'humour, qui ne fit que redoubler ma colère. Ma bouche se tordit en une affreuse grimace, et je tendis froidement la main vers mon katana.

Je le ramassais, sans le moindre bruit. Je lançais un dernier regard rempli de dégout avant de retirer son fourreau. Elle allait mourir ici. Tant pis pour tout le reste, pour Nora. J'avais déjà pas mal de sang sur les mains, ce n'est pas une de plus ou une de moins qui ferait la différence. Cet être ne m'inspirait rien d'autre que du mépris, sa vie ne valait guère plus que celle d'un simple insecte à mes yeux. Je lançais donc, d'une voix emplie d'une colère froide :

-Ainsi donc tu as choisi la mort. Tu l'auras. La meilleure chose que je peux t'offrir désormais, c'est une dernière prière et une mort sans douleur. N'essaye pas de t'échapper, auquel cas je me verrais obligé de te faire souffrir. Mais la mort est chose certaine dès cette seconde.

Je lui laissais trente secondes durant laquelle j'allais chercher ma cape de voyage sans la quitter des yeux une seule seconde. Je ne faisais pas attention à ce qu'elle faisait, peu m'importait. Je vêtu mon vêtement et rabattis la capuche sur ma tête. Me dirigeant vers la jeune blonde, je me faisais déjà une joie de voire sa misérable tête ôtée de son corps. Une fois arrivé, silencieusement afin qu'elle ne se rende compte de ce qui lui arrivait, je brandis mon katana au dessus de sa tête et amorça mon mouvement.

Que je m'arrêtai net. Car, devant la jeune blonde venait d'apparaître une femme au cheveux noirs et au regard vert. Comme le mien. Mais le sien était empli de bonté. Elle couvait l'autre de son corps svelte. Elle semblait fatiguée. Si fatiguée. Elle me lança un regard qui voulait tout dire. Je crus que mon coeur allait exploser. C'était elle. La seule, l'unique. Elle était là. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi cette icône de mon passé resurgissait là maintenant ? Que venait elle faire là ? Pourquoi ? Pourquoi ? Mon katana tomba à terre, deux centimètres devant la blonde ; et mon corps le suivit de peu.

-Félina...

-Black... Arrête...

Et elle disparut. Je hurlais à la mort, ma voix résonnant dans ce temple, des larmes coulant en abondance de mes joues. Rien plus n'existais maintenant. J'oubliais tout ce qui m'entourait, pleurant pour la première fois depuis cette fameuse nuit...

Mary se remettait à Shalmosis, adviendra ce qui arrivera. Qui pouvait lutter contre son destin après tout ? Qui aurait le courage de se mettre entre les volontés divines, qu'elles soient chaotiques ou non. Ce ne sera certainement pas Mary West. Ce n'est pas une question de manque de courage, non car pour sa vie terrestre celle ci n'avait jamais manqué de courage juste ... Juste que la folie des grandeurs la terrorisait. Tout était trop grand, trop puissant, chaque geste avait son importance en quelques sortes. Elle était une femme simple après tout, intelligente, cultivée mais simple dans son mode de vie. Alors la prière à Shalmosis la réconforta, lui donna la force dont elle avait toujours manqué. Le calme, l'aplomb que jamais elle ne pouvait espérer avoir en temps normal. Sa prière lui appartenant, ce n'était un message qui n'était destiné à personne d'autre qu'à la déesse et à elle même. C'était son lien, sa relation avec celle ci qui s'exprimait par ces paroles. Le fait d'utiliser ce rituel, ce vieux rituel qui l'avait bercé depuis son enfance à sa vie d'adulte lui donna la force. La force d'assumer que la mort allait venir la cueillir ce soir.

La Mort qui était représenté par les traits d'un jeune homme au trait et à l'expression cruelle.

Elle n'aurait jamais vu sa mort de cette façon. Pas comme ça. Pas ici. Pas seul.

La jeune femme garde les yeux ouverts voyant la fin de sa vie se terminait en un arc de cercle de l'arme de Black, au dernier moment elle se crispa, s'attendant au contact froid du métal qui signifiera sa mort. Mais ... Rien ne se passa. Un nom.

-Félina...

Quand elle rouvrit les yeux surprise d'être encore en vie, un mélange de tristesse et de bonheur, la mort avait semblé si douce si accueillante un instant. Comme si se séparé de tous ses soucis allaient les régler. Devant elle à ses pieds se trouvait Black Felin, celui qui était à l'origine de tous les problèmes de son cousin, réduit à même le sol par des pleurs. Un hurlement à peine humain, résidu de souffrance et de haine pure déchira l'air autour de lui faisant reculer brusquement Mary surprise.

Mais celui ci ne fit plus aucun mouvement, pleurant toute les larmes de son corps. Qui aurait cru que quelques instants plus tôt son bras s'abattait dans des élans meurtriers ? Quand aux raisons qui l'avaient pousser à stopper, Mary n'en savait rien mais cela ne comptait pas. Cet homme était l'ennemi de Nora, celle ci avait associer la fuite de son cousin avec l'arrivé de Black. Tous ceci était trop synchronisé, trop parfait pour n'être qu'une simple coïncidence. Elle devait l'arrêter d'un façon ou d'une autre.

Celui ci ne faisait plus aucun mouvement, laissant son arme libre sur le sol. Celle ci se retrouva dans sa main comme si elle avait été toujours été la. Mary était parcouru par de violent envie de voir son ennemi la gorge ouverte, son sang se répondant sur le sol. Comme si ... Comme si le seul fait de tenir cette arme synonyme de destruction et de mort lui provoquait de tels élans. Comme si le katana de Black rempli de sa noirceur infectait la volonté et l'innocence de Mary et que peu à peu son âme se teintait en sombre.

L'arme se leva et sa plaça au dessus du jeune homme prêt à s'abattre vers celui ci. Mais jamais un seul mouvement. Prise de tremblement Mary regarda dégoûté le katana et d'un mouvement le jeta au loin. Le tintement du métal n'avait pas encore retentit que celle ci s'était déjà élancé vers la sortie de l'église.
nuit...

Mon monde s'écroulait. Une fois de plus. Pourquoi ? Pourquoi fallait il que cette femme revienne me hanter ? Chaque jour de ma vie, je m'efforçai de la venger alors pourquoi ? Pourquoi s'était elle tenu là, devant mes yeux, pour m'empêcher de faire un geste qui maintenant était devenu coutumier ? Qu'est ce qui avait changer cette fois ci ? Son doux visage... Pour m'était il apparu ? Pourquoi, au moment où j'allais ôter une vie une nouvelle fois, celle ci était revenue ? Y'avait il un lien de cause à effet ?

Mon visage était toujours collé au marbre froid de la cathédrale. L'eau qui sortait de mes yeux se répandait autour de moi, à la manière d'une flaque de sang. Toutes mes pensées convergeaient vers Elle. Mon visage était trempé au souvenir des moments que nous avions passés ensemble... Les seuls jours heureux de ma vie... Maintenant envolés... Et mon âme avec. J'avais toujours eu la certitude au fond de moi de ne pas avoir ma place sur cette terre. Comme si j'étais contre nature. Félina était la seule qui avait fait de moi un homme. Maintenant que j'en étais privé qu'étais je ? A part un souvenir d'humain, a part une machine à venger ? Je n'étais plus rien. Je voulais que cela finisse...

Je me retournai. La lame de mon katana était au dessus de moi. La jeune blonde comptait me tuer. Soit. Qu'elle fasse. Cela serait mieux pour tout le monde.... Nora réussirait à conduire les rebelles à la victoire sans moi. Il était temps que je prenne ma retraite... Temps de finir avec tout cela. Je fermais les yeux, attendant sans appréhension le choc.

Je patientai un moment, mais rien ne vint. Le rouge ne succéda pas au noir. J'entendis un grand tintement métallique et des bruits de pas qui s'éloignèrent. Mais pas de Banshee. Pas de sifflement annonciateur de mort. Les Dieux ne voulaient pas me rappeler à eux. J'allais devoir rester sur cette terre. Encore. Toujours. Quelle blague. Je rouvris les yeux. La cathédrale était maintenant vide. Mes larmes coulèrent encore plus fort. Qu'elle était la solution à tout cela ? Que faire pour enfin me sentir vivant ? Je tournai la tête sur le côté et vit mon katana.

censuré:

pour dire aux ames sensibles ce qui s'est passé.: