Ma rencontre avec le Cerbère me laisse vraiment pas bien. Elle a chamboulé ma vision de ma mission confiée par ma déesse. Je n’en peux plus de me poser des questions. Voilà 2 jour que je me saoul dans ma voiture et dans les bars. Je ne sais pas quoi faire. La chouette ne pourra surement rien me dire sur lui, si mon réseau d’info ne sait rien, il ne devrait pas en savoir beaucoup plus. Quel moyen je pourrais avoir pour le retrouver ? Mes yeux tombèrent sur mon ordi portable. Le réseau informatique bien sûr ! Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt. Mais je ne connais personne capable de pister quelqu’un sur la toile. Après quelque demande j’apprends qu’un hacker pourrais m’aidé et que je dois le chercher dans le zone industriel de Hemmeit. Et bien on va allez voir ça.

Deux jours plus tard, me voilà devant les vestiges de l’âge industriel d’Hemmeit. Des bâtiments immenses alignés tel des soldats au garde à vous. Les murs de brique rouge on bien tenu le coup du temps, mais certaine fenêtres n’ont pas eu cette chance. Sous la lumière du ciel couvert de nuage gris sombre, ce lieu pourrait être menaçant. Les ouvrier ont été remplacé par des milliers de fil barbelés, et comme si ça ne suffisais pas, certaine sont électrifié. Qui peut donc vivre dans cet enfer ? Il n’y a rien ! Mais je reconnais que c’est une planque idéale.

Je m’approche des barbelés, un compteur électrique est juste à côté. D’un mouvement fluide je dégaine et tire deux balles. Une dans le compteur et l’autre à la base du poteau ce qui fis tomber les barbelés. Ainsi commence mon errance dans ces allées.  Qu’est-ce que je cherche ? Je n’en sais trop rien ! Un câble internet surtout. Je ne me sens pas en sécurité. Je dégaine mon arme. Le contact de la crosse me rassure un peu. Il a quelqu’un dans ces bâtiments. J’en trouve justement un en mauvaise état qui pourrais me permettre de monter sur les toits, un endroit un peu plus sur selon moi. Me voilà au sommet. Et changer de lieu est facile grâce aux câbles.

Tiens ? Une personne à l’aire de se méfier. C’est donc elle que je sentais ? Et bien je vais la surprendre. Elle est à 8,5 mètre de moi et je suis environ à 20 mètre de haut. Le saut est très risqué. Ouf ! Grace à deux corniches je peux me retrouver à 5 6 mètre du sol. Et bien go ! Me voilà entrain de sauter comme un fou de corniche en corniche. Et hop le dernier saut, je fais une roulade et me retrouve à 3 mètre, arme braqué, d’une adolescente de 17 18 ans.

- Bouge pas ! Je ne voudrais pas avoir à te descendre ! Non pas que ça me gênerais !

Son regard était impressionnant. Ecrit en gros « pas approcher ». Mais j’en ai rien à faire.

- Tu vis ici ? Je cherche un hacker qui se nomme EL159SV ! Tu saurais ou je peux le trouver ?

L'homme était plutôt impressionnant, de stature altière, elle sentit son coeur accélérer dans sa poitrine de manière exponentielle, à mesure qu'il se rapprochait d'elle, le canon de son arme pointée sur elle, il avait déjà tiré en bousillant une partie du réseau électrique de l'entrepôt, heureusement, elle n'utilisait pas cela pour se connecter au reste du monde, mais plutôt un système de sa propre fabrication. Un système aussi qui lui permettait de ne pas se faire repérer.
La pluie se mit à tomber à grosses gouttes. Sur Hemmeït, il faisait toujours gris. C'était comme si toujours un nuage flottait au dessus de la ville ...
L'adolescente était de plus en plus trempée, n'osant pas bougée. Ah ça, El159SV était redoutable derrière un clavier, mais elle serait bien incapable de se battre de ses poings et de ses mains ...

- Personne ne vit ici, ce ne sont pas des maisons, ce ne sont que des entrepôts, je ne sais pas ce que vous cherchez, mais s'il s'agit d'être humain, vous ne trouverez pas.

Elle éluda ainsi la question de l'homme. El159SV devenait victime de son succès, peut-être cet homme était-il de la police ? Pourquoi se dévoilerait-elle ? De plus, elle ne rencontrait jamais ses clients de visu, personne ne savait d'ailleurs qu'El159SV n'était qu'une gamine surdouée qui piratait des systèmes informatiques comme certains pratiquent la prostitution.

- Je ne sais pas qui c'est monsieur, dit-elle, plutôt convaincante, d'ailleurs.

Et mer**, voilà la pluie. Ma capuche s’étant rabaissé durant ma chute, mes cheveux me collaient au visage et l’eau ruisselait dans mes yeux. Ma visibilité se réduisait un peu, mais remettre ma capuche lui donnerais une occasion de s’enfuir. Et j’avais besoin d’elle.

Personne ne vit ici ? Mais bien sûr. Le nombre de bouffon que j’ai dû aller chercher dans ces murs était innombrable. Et puis tout indiquait qu’elle vivait ici.

- Tu mens mal. Premièrement ce lieu est une cachette idéale pour toute personne fuyant les fédéros, ou moi. Et deuxièmement tu as des provisions. Et tu t’es caché en m’entendant. Et tu as l’air de connaitre le coin. Preuve que tu cherches à ne pas être vue, typique des réfugier. Donc si, des gens vive ici.

Elle était de plus en plus trempée, et légèrement apeuré. Quand elle m’annonça ne pas connaitre le hacker, je restai perplexe. Elle avait l’air sincère mais je sais comment les gens peuvent être convainquant pour sauver leur peau

- Ok. Je veux bien te croire. Au faite, je ne suis pas du gouvernement, dis-je en rangeant mon arme. Mais je peux être bien pire qu’eux.

Ma main effleura discrètement un couteau, prêt à le lancer si elle bougeait trop vite. Je me redressasse de toute ma stature, histoire d’être imposant. Faire le gros dure méchant, ça je sais faire. Le fait que ce soit une gamine m’indiffère totalement. Il n’y a pas d’âge pour mourir ou souffrir.

- Cependant gamine, je ne te fais pas confiance sur ce dernier point. J’ai besoins des services de cet EL-machin-chose. Je suis prêt à payer son prix pour ce boulot.

Les modifications des surnoms est une bonne technique pour piqué à vif l’orgueil d’une personne. Combien j’en ais démasqué avec ce petit tour. Merci Papa.

La pluie commençait à me peser. Et je j’aimerais bien être au sec.

- Dit moi, on pourrait pas continuer notre conversation dans un endroit sec ? Chez toi peut être ?

La gamine semblait gênée que je réfute ses dires. son aire contrie le montrais bien. Mais elle fit tomber ses provisions. Etrange. Une personne apeuré le ferais mais pas gêné. Mais je ne laissai rien paraitre de mes doutes. Elle m’expliqua l’enfer de ce merdier que je connaissais bien, c’est une fourmilière à information cette endroit. Elle se baissa pour ramasser ses affaires. La pluie l’avais bien mouillé. Ses vêtements collaient à sa peau, dessinant le forme de ses petits seins. Elle était plutôt mignonne. Mais ne portait pas de signe de viol.

- Tu ne sembles pas armé. Sinon tu l’aurais sortie en m’attendant. C’est plutôt risqué. Tien.

Sans me presser je détache un de mes couteaux de derrière ma ceinture.

- Prend-le. Ça pourrait te servir un jour.

Puis elle me demanda pour le hackeur. De manière très idiote. Ça me fit rire.

- Ahahahahahahah ! Tu fais très bien la demeurée. Tu devrais faire du théâtre.  Mais tu m’a l’aire trop futée pour ne rien savoir. Je ne dis pas que c’est toi mais je sens que tu peux savoir qui est la personne que je cherche. Je te propose un deal. Voilà 200 billets pour que trouve cette personne. Plus 200 autres quand j’ai mon info. Ça te va ? Et quand tu l’as trouvé dit lui que je paye très bien.

D’un geste lent et calculé je remis ma capuche, la regardant fixement dans les yeux pour chercher le moindre signe de quoi que ce soit. La pluie commençais à se calmé, les goutes étaient plus fines.