Tout avait commencé la veille. Pendant le rituel. Un papillon s'était posé sur son épaule. Elle savait que c'était un papillon. Mais elle ne savait pas d'où elle tenait cette information. Peut être que ça avait été dans un livre. Mais elle n'en avait pas ouvert depuis longtemps. Depuis quand ? Elle ne le savais pas non plus. 

Il était joli. Le papillon. Il était rouge. Comme le spectacle qui s'était offert à elle cette même nuit. Le sang avait giclé loin. Elle avait presque éclaboussé sa toge. Et c'etait avec son même regard vide qu'elle s'était agenouillée en avait bu. A même le sol. C'était la seule fois qu'elle l'avait fait. Ou du moins ne se souvenait elle pas des autres fois. Elle s'était relevé. Sa bouche dégoulinante de sang. Elle en avait partout sur le haut de sa toge, la rendant plus animale qu'elle ne l'était. Le papillon s'était posé sur son épaule. Un temps passa, le rituel fut fini, mais elle n'avait pas bouger. Pour la simple et bonne raison qu'elle ne s'était pas aperçu qu'il était fini. Elle revivait la scène où le papillon se posait, sans bouger. Dans sa tête, la cérémonie avait encore lieu, revivant le carnage sanglant sans cesse. Et l'insecte déposant sa dépouille mortelle sur la tache de sang de son épaule encore et encore.

Elle n'avait pas bougé. Le papillon non plus. Elle n'avait pas bougé de peur de le faire envoler. Elle le détailla autant qu'elle pu. Les ailes était de la même couleur que le sang. Mais elles brillaient. Son corps était noir et luisant. La jeune femme aurait jurer qu'il le regardait. Elle en fit de même. Lorsqu'elle décida enfin à s'assoir, le papillon disparu de son épaule. Il y avait longtemps qu'il s'était envolé. Il y avait longtemps que la cérémonie était finie. Le soleil s'était levé. Avec une lenteur infinie, elle regarda l'autel, puis le soleil. Il lui fit mal aux yeux mais elle n'augmenta pas la vitesse pour autant. Et elle mis un temps encore pus long à s'apercevoir que quelqu'un lui faisait face.

C'est le 8eme sacrifice de la semaine, ça fait beaucoup. Ces porc son des barbare bien à l'image de leur tortionnaire de dieu. Mais je ne peux que les observer.
 
Voilà. Ils ont enfin fini. Je pense que les rebelles seront prévenus pour le prochain sacrifice. Il y a une limi...
Pourquoi cette femme ne bouge pas ? Le sacrifice est fini et elle n'a pas l'aire de le comprendre. Et personne ne la prévenue ? Ils ne l’ont même pas approché. Et je ne reconnais pas son rang. On dirait qu’elle est absorbée dans ses pensées ou dans une transe. Allons voir !
 
   Excusez-moi madame. Faites-vous partie du Culte ?
 
Aucune réponse. Méfiance, ils sont vicieux. Mon flingue me sera plus utile en mais que dans son étui. La dernier personne du culte qui a voulus me doubler a failli m'avoir. Je ne fais jamais deux fois la même erreur.
 
   Madame ?
 
On dirait qu'elle ne me calcule pas ! Le sang a commencé à coagulé sur son habit. Non de non, elle est si jeune, si pale. Comment est-ce possible ? Serais telle malade ?
 
   Qui es-tu jeune fille ?
 
Enfin elle relève la tête. Mon flingue est pointé vers elle si elle tante quoi que ce soit de dangereux. Par Keythara ! Ce n'est plus qu'un coquille vide ou quoi ?!

Cet homme lui faisait face. Il pointait vers elle un objet noir. Il sentait la mort. Comme sa maîtresse... Son regard alla de l'objet vers le visage de l'homme. Elle ne distinguais rien. Son visage était flouté, lisse. Un masque presque. Comme tout les autres... Il lui sembla rester un moment à le dévisager. Elle voulait peut être bouger. Mais qu'est ce qui lui garantissait que lorsqu'elle aurait bouger, l'homme ne serait pas parti ? Comme le papillon...

Elle finit finalement par bouger son bras pour venir le poser sur l'engin noir porteur de mort. L'homme avait du se décaler de deux centimètres mais il ne s'en était pas allé. Gwenaelle bougeait très lentement, se rapprochant de l'arme. Elle connaissait cette odeur. Le grand prètre avait toujours cette odeur... Peut être que les deux avaient un rapport ? Mais si cette chose avait un rapport avec le grand prêtre...

Par réflèxe, elle porta à sa bouche la chose et fit des vas et viens, sans vraiment y penser. L'instinct la poussa a re regarder le visage de la personne. Toujours aussi flou. Il sentait le sang et la mort... Mais ce n'était pas le grand prêtre... Elle s'était trompé... 

Elle lâcha immédiatement l'arme, se laissa tomber au sol, se regroupant en position foetale. Dolores allait la tuer si elle l'apprenait... Elle paniquai. Sa respiration se faisait de plus en plus accélérée, elle se mettai a transpirer... Si seulement cette arme n'avait pas senti comme sa maitresse...

C'est étrange, on aurait dit que mon magnum lui rappela quelque chose. Ses mouvements firent courir des frissons dans le dos. Il était trop lent. Quand elle tendit la main je fis un pas en arrière mais finalement elle ne me parus pas dangereuse. Elle se mit à sentir mon arme et ... Par Keythara ! Elle suce le canon comme une prostituée pressé de finir et d'empocher son fric. Et puis, comme si elle se rendit compte qu'elle fessait quelque chose de mal, elle s’est rejetée en arrière. Et la panique la plus totale c'est emparé d'elle comme je n'en avais jamais vu chez les adorateurs d'Eagolyth, même devant la mort.
 
J’aurais pu la laisser là, mais elle avait titillé ma curiosité. Je la pris dans mes bras pour la redresser, la crispation se fit plus violente, alors je l’allongeas sur le sol. Les tremblements reprirent de plus belle. A-t-elle point que je craignis quelle ne se fasse mal ou s'étouffe avec sa langue.
 
Mon seul moyen de l’immobiliser feue de monté sur elle à califourchon. Me voilà penché sur elle, la tenant par les poignets. Mes cheveux lui encadraient le visage. Les tremblements reprirent encore plus fort. Puis dans ses yeux passa une chose étrange.

Non... Non pas ça...

Elle se revoyais sur la table d'opération. Poignets cloués a la table. Douleur insuportable. Une main au dessus de sa tête et la réalité qui se distordais. Tout autour d'elle tournait. Il n'était plus question de foret et d'homme au magnum. Il était question de souffrance, et d'irréalité. Elle se souvenait. Elle était lucide dans son délire, dans son angoisse. Elle se rappellait de cette main. Du visage de cet homme. Elle se souvenait de la douleur. Elle se souvenait de Mattew, de l'état dans lequel il était ? Qu'était il donc devenu ? Qu'était elle donc devenue ?

Elle se rappellait des barres en fer qui lui emprisonnait les mains. Elle s'en souvenait tellement bien, qu'elle avait l'impression de les avoir encore. Elle ne voyais pas qu'il ne s'agissais que des mains de l'homme en vert. Pour elle il s'agissait d'étreintes en fer.  Elle se souvenais également de sang. L'homme l'avait aspergés de sang frais. Elle avait failli se noyer dedans. Elle revivais le moment ou le sang entrait dans sa bouche, ne permettant pas son évacuation de part la position qu'elle avait. Elle l'avait craché et s'était répandu sur son corps. Et au moment où elle y pensait, dans la réalité avec laquelle elle avait perdue pied, son corps se couvrit de sang et les barreaux de fer se matérialisèrent sur ses poignets.

Et soudain, elle repris conscience avec la réalité. Et elle voyais.

Par Keythara. La peur, la folie, le stress. Voilà ce que vomissais les yeux de cette jeune femme. Elle me regardait et hurlais, comme si elle avait peur que je la tue. Pourtant dans ses yeux je comprenais qu'elle ne me voyait pas et qu'elle identifiait la scène à un souvenir ou un délire. Je ne savais pas quoi faire. La lâcher ? La tenir pour pas qu'elle se fasse mal ? Quoi faire ? Je ne savais pas. Elle eut des spasmes en voyant le sang sur sa tunique, comme si elle vomissait. Mon incompréhension se transformât en panique. Que lui arrivais-t-il ?

Puis elle se calmât, la transpiration baignait son front. Son souffle était allaitant. Et ses yeux semblaient revenir parmi les conscient. Elle me regarda, les yeux moins agar que tout à l'heure. Je me mis à genoux à côté d'elle et sorti une bouteille d'eau.

- Hey. C'est bon, calme toi. Tu es dans la réalité. Tien prend un peu d'eau.

Je lui fis boire petites gorgées par petites gorgées. Lui relevant la tête avec ma main. Et puis je la rallongeai pour qu’elle puisse se reposer après la dure épreuve qu’elle devais venir de vivre

- Tu sais parler ? Tu peux m'expliquer ce qui s’est passé ?

J'espérais vraiment qu'elle me le dise car elle n'était pas une fille normale du culte. Il lui est arrivé quelque chose de pas jolie si c'est capable de la bouleverser au point de la faire hurler comme ça.

Elle étais de nouveau là. Allongée sur le sol. Et elle voyait tout. Une sensibilité à des kilomètres. Elle voyait des chats qui s'activaient dans les égouts. Elle voyait sa maîtresse avec un d'eux, sous sa forme humaine. Elle vit une négociation entre deux être, une personne dans l'ancienne ville qui se dirigeai vers la ville... Tout. Elle voyait tout. Et soudain elle vit à travers le temps. Elle voyait une attaque. Une punk et un voleur qui auraient pu jouer de grands rôles. Elle voyait des choses.

Dans sa transe, elle prit conscience qu'on lui faisait boire quelque chose. Peut être était ce le breuvage du culte, mais le gout lui sembla plus clair. Elle savoura. Elle entendait des paroles. On lui parlait, mais elle ne comprenait pas. Elle voyais les lèvres de l'homme bouger. Mais tout cela n'étant plus qu'une poussière dans tout ce qu'elle pouvait voir. Tout ce qu'elle pouvait comprendre. Et soudain, une voix qui était la sienne sans l'être parla :

Un attentat dans les égouts. Il y aura des morts. Ceux ci se retourneront contre le Culte, les pensant responsable. Et quelque part ils n'auront pas tort. Mais tout cela viendra de derrière leurs rangs. Et ils pourraient conduire eux mêmes à leur anéantissement. Mais le passé, le présent, et l'avenir n'ont jamais été aussi flous.

Sans qu'elle en aies conscience, sa tête se tourna vers l'homme :

Jamais ta tache de balance ne sera aussi dur, Valdis Nirko. Mais tu prouvera ta valeur, sois en sur, et quelqu'en soit la fin, Keytara sera plus que fière de son disciple.

Sa tête retomba.

J'ai parlé.

Et l'âme de Gwenaelle revint dans son corps avec douleur. Elle s'arqua, hurlant à la lune, ses yeux se revulsant et son corps se couvrant de sang, que ce soit dans sa tête ou dans le réel. Autour d'elle tout lui semblait rouge. Couvert de sang. Et les arbres s'en recouvrirent.

Elle ce calma petit à petit mais son regard était bizarre. Et là, croyez-le ou pas, j’ai eu la plus grande peur de ma vie. Une voie de femme mais venue des profondeurs des enfers avec une pointe de réverbération, et sur un ton monotone se mit à me parler par la bouche de cette jeune femme. Pu**** de bo**** ! Un foutu oracle ! Je ne pensais même pas que c’était possible ! Et il était au culte. Normal que je ne sache pas la classer dans la hiérarchie, elle appartient au Grand Prêtre. Mon cerveau réfléchissait à toute vitesse pour essayer de comprendre ses paroles.

Elle se mit à parler d’un attentat dans les égouts avec des morts, et le culte, et des représailles envers ceux-ci. Il y à quoi dans les égouts ? Rien ! Me*** pourquoi les égouts ? Oh non, ce ne serais pas la planque de ces dégénéré de rebelles ? Ce serait logique, sinon pourquoi faire un attentat dans les égouts ? Mais apparemment ce ne seras pas vraiment le culte mais plutôt un traitre ! Raaa je déteste les énigmes !!

Puis elle se tourna vers moi et posa son regard froid et flippant sur moi. Moi ?  Je ne m’étonnai même pas qu’elle connaisse mon nom. Mais elle me dit que j’allais devoir travailler dur. Mais la fin ne me plaît pas. Elle emploi le mot « fin » et comme l’équilibre n’a pas de fin ça sent surement la mort. Mais jamais je ne renoncerais à ma dévotion à Keythara. Qui d’après elle sera fière de moi !

Puis elle retomba. Elle avait parlé. Je ne lui demandai même pas des explications. N’importe qu’elle débile sait qu’un oracle, quand il a fini, ferme sa gue***. A présent que je pouvais réfléchir, qui parlais pour elle ? Pourquoi maintenant ? Et puis surtout quand cela allais t’il se produire ? Qui était au courant ? AAAAARG je déteste les oracles avec leurs énigmes à la co* !

Puis elle semblait revenir à elle. Et comme un bébé qui vient de naitre, elle se tortilla dans tous les sens en hurlant à m’en déchirer les tympans. Mais la vision d’horreur arriva maintenant. Du sang ! Appelez ça comme vous voulez mais pour moi c’est de la distorsion de la réalité. Elle se recouvrit de sang, il suintait de ses pores ! Puis la sève des arbres coula à son tour, toujours du sang ! Mon corps lui-même commença à saigner. Mon œil droit commença à me faire très mal. Cela ressemblait à une démonstration de pouvoir d’Eagolyth.

Puis tout cessa. Le sang disparut, les arbres ne pleuraient plus des larmes pourpres. Sur la jeune femme, ils ne restaient plus rien. Seule une larme de sang coulait de mon œil violet. Pourquoi ? Je ne sais pas. C’était fini ! Mais surtout pourquoi elle c’était arrêté ?

- Mee*** ! Tout mais pas ça !

Sérieusement si j’avais pu choisir la raison j’aurais tout pris plutôt que ça. La vrai raison n’était autre que le Grand Prêtre Orion. Soit il avait entendu les cris, soit il se demandait où était son jouet. Il était accompagnée de deux de ses fanatiques totalement débiles. Vite ! Quoi faire ? Partir ou se battre ? Les points d’échappatoires sont peu nombreux et dangereux  quand on est en cavale. Trop tard, ils m’ont vu. Et bien ce sera la baston.

Les deux croyant se mire à courir vers moi. Celui de droite avait un pistolet. Un méchant Glock 22 avec un viseur laser.  Et son pote sortie une très belle baïonnette M9 BUCK à lame noire qui se dessinais dans le soleil levant. « - Et me*** ! C’est pas cool ! » D’un mouvement fluide et précis je sortie mon magnum et colla une balle dans la tête de celui de droite. Son crane explosa, arrosant son camarade qui ne prêta même pas attention à ce corps qui s’étalais sur le sol et ce vidant de son sang. « - Et zou le gros calibre ! » Mais le petit feue plus rapidement sur moi que je ne l’aurais cru. Il se jeta sur moi et me fis tomber à la renverse. Et puis la voix du Prêtre se fit entendre.

La nuit d'Ysis fut un spectacle enivrant. Pendant tout le rituel, elle avait pu sentir la voix d'Eagolyth lui susurrer des choses à l'oreille dont personne n'aurait idée. Et c'est ainsi qu'avec un délice non-mesuré, elle arracha le coeur de la victime de ses croyances sans aucune pitié. Gwenaelle était à côté d'elle, mais semblait contempler autre chose. Tant pis, Dolores savait pertinemment que cette jeune fille était perdue, et tout cela à cause de ce qu'elle était et de ce qu'elle avait vécu. Dans de très rares occasions, Ysis éprouvait de la compassion envers elle.

Le rituel finit, elle était partie, persuadée que cette dernière la suivait... Mais oh malheur, ce n'est que le lendemain qu'elle s'apercut qu'elle n'était pas rentrée... Ysis avait été tellement surexcitée par l'idée de retrouver Eagolyth, qu'elle n'y avait pas vraiment fait attention... Et là, ce fut la débandade. On déplore même deux fidèles de tué, comme transpercés par cinq longues lames plantés dans le coeur. Revêtant sa longue cape aux symboles évocateurs, son capuchon recouvrant entièrement sa tête, installant son modifieur de voix, et prenant soin à ce qu'aucun signe distinctif ne se voit, le Grand Prêtre Orion sortit de chez lui, par la porte arrière, en direction du plus grand Autel érigé en l'honneur d'Eagolyth. Son Seigneur lui avait raconté qu'il y a très longtemps, les hommes avaient érigé ces autels pour y faire des célébrations. Généralement, c'étaient de gros gibiers qui se faisaient arracher le coeur au nom du Dieu... Quel déshonneur.

Accompagné de deux autres fidèles, le grand Prêtre se rendit à toute vitesse en direction du lieu-dit. Si jamais quelqu'un avait mis la main sur son Oracle, ça irait très mal pour Orion... Les Rebelles ne devaient aucunement connaître l'existence de la jeune fille. Mais il y avait bien un homme présent, et Gwenaelle semblait faire une crise. Puis leurs présences se croisèrent... Tout s'arrêta. Les deux fidèles attaquèrent l'homme avant même qu'Orion puisse dire quelque chose, et l'homme se défendit plutôt bien, en tuant une d'une magnifique balle dans la tête. Un peu normal pour CET homme. Levant une main gantée, un ordre résonna dans l'air. Puissant. Autoritaire. Dominateur.


S'avançant une nouvelle fois, le bruit de ses bottes recouvertes de métal claquant regulièrelent et de sa cape se froissant légèrement, Orion dominait tout l'espace par sa présence, son aura maléfique se faisant ressentir à des kilomètres. Il était le mal incarné. Son fidèle se releva, en prenant soin de le désarmer, avant de tendre l'arme au Grand Prêtre, l'air satisfait. Ce dernier espérait peut-être une récompense?


Orion prit l'arme de "l'inconnu" et plaça le canon dans la bouche du fidèle. Avant même que ce dernier eut le temps de faire quoi que ce soit hormis lancé un regard horrifié à son Prêtre, le coup de feu retentit. Puis Orion tendit sa main, désormais ensanglantée, au dénommé Nirko, pour le relever, lui signifiant qu'il ne le tuerait pas, avant de se diriger en direction de Gwenaelle. Doucement, il se saisit d'elle, la portant telle une Princesse, pour lui offrir des bras qui se voulaient rassurant, pour une fois, la regardant avec cette rare douceur dont il pouvait faire preuve à son égard. Habituellement, c'était peut-être son objet, mais Orion s'y était attaché bien plus que d'ordinaire. C'était la seule. Venant ensuite une nouvelle fois à la rencontre de l'homme qui avait "protégé" son Oracle, il inclina la tête en signe de remerciement.


Lorsqu'il se retourna, le Grand Prêtre vit à nouveau les corps de ses deux fidèles... Quatre fidèles tombés en un matin, trois de sa propre main qui plus est... L'humeur d'Orion n'allait pas s'améliorer. Il faudrait qu'il découvre par tous les moyens ce que Gwenaelle a dévoilé à ce moins que rien. Absolument. Puis Orion sortit de l'Autel, avant de disparaître au coin d'une ruelle, amenant Gwen dans sa propre chambre, retirant son apparat. Dolores installa doucement la jeune fille dans son lit aux draps de soie, et malgré l'envie de la torturer pour savoir ce qui s'était dit, pris soin de la jeune fille... Un jour... Elle saura.